Airbnb : vers un durcissement des règles de location

Crise du logement

Ces locations temporaires rencontrant un grand succès, des propriétaires retirent du marché locatif des logements pour les proposer exclusivement à des touristes.

Cependant, cette pratique contribue au manque d’appartements et de maisons disponibles dans les grandes villes. Par extension, l’offre diminuant et la demande restant constante, les loyers grimpent inévitablement.

Les mesures prises par le Gouvernement Irlandais

En Irlande, dans les zones où la demande de logements est forte, seuls les propriétaires de résidences principales pourront continuer les locations temporaires, et ils devront s’enregistrer auprès des autorités compétentes.

La location sera limitée à 90 jours par an et ne pourra s’effectuer que par courtes périodes (14 jours consécutifs maximum).

Faute d’avoir une autorisation en ce sens, ce qui est d’ailleurs peu probable, les résidences secondaires ne pourront plus être louées à des touristes.

Et en France…

 Des mesures d’encadrement des locations via Airbnb ont déjà été prises à Paris. En effet, les propriétaires doivent désormais obtenir un numéro d’enregistrement auprès de la mairie et les locations sont limitées à 120 jours par an pour les résidences principales (changement d’usage pour les résidences secondaires).

Cependant, la loi ELAN prévoit d’élargir cette mesure à l’ensemble du territoire pour lutter contre la vacance des logements et les spéculations. La plateforme a déjà anticipé la nouvelle législation et imposera automatiquement un blocage à 120 nuitées sur son site pour tous les loueurs.

Il est également à noter que dès 2019, les plateformes de locations entre particuliers auront l’obligation de transmettre automatiquement les revenus encaissés par leurs utilisateurs au plus tard le 31 janvier de chaque année. Les locations qui passent par des sites de petites annonces sans paiement en ligne ne seront pas concernées.

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